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Ma Liberté sans concession

Tu as été mon re-nouveau

Celui qui a su me faire vibrer.

Jamais je ne comprendrais ce saut vers lequel je me suis aussitôt jetée.

 

Je te nommerais liberté,

car c’est toi qui m’a conduite dans cette traversée,

blanche, rouge ou encore bleu nuit.

Tu n’as pas voulu me garder,

et j’ai voulu le contraire,

tu as su naviguer, mais ne serait-ce que chimères?

 

De vouloir continuer dans cet abîme nuageux,

qui nous aspire sans cesse vers cette fin sans tristesse,

nous rendra heureux sans nous faner.

 

Tu es l homme, 

Celui de l’humanité,

Celui que tout le monde voudrait aimer.

 

Je suis la femme,

celle des astres,

celle qui aime,

qui donne et qui enlace.

 

Le printemps porte les frissons de la jeunesse,

il tourbillonne un air de fête,

il redonne le goût sucré des amours.

Apportant ce cadeau à celui qui veut bien l’ouvrir, sans peur de se flétrir.

 

Et laisser tomber ses feuilles après que l’été fût fort bon,

le regain sillonne,

celui du mal-aimé,

qui se morfond,

dans sa quête d’automne,

de pouvoir comprendre enfin les sentiments d’ hiver qui l emprisonnent,

sans pour cela mourir d’Embrun.

Ne surtout pas prendre la fuite.

 

Aimer, quel soupir,

quel souffle, quel désir!

Quelle beauté! Quelle ivresse!

Quelle noiretée! Quelle bassesse !

Mais qu’il soit surtout vécu!

 

Léticia Giuffredi 

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